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L'ASSOMPTION

                                      

 Vierge Marie, Notre-Dame de France, Accueillez nos cœurs d’enfants confiants en votre bienveillance. Guidez les vers Jésus notre Sauveur, pour recevoir de son Cœur les grâces de sa divine miséricorde. Nous vous présentons notre pays, ses souffrances, ses troubles, ses conflits, mais aussi ses ressources et ses aspirations. Accueillez-les, purifiez-les, présentez-les à votre Fils afin qu’Il intercède en notre faveur, qu’Il oriente nos actions vers le Bien et nous guide dans la Vérité. Nous vous consacrons la France dans la fidélité à l’espérance et la force de l’Esprit Saint reçues à notre baptême. Amen.

                     L’Assomption de Marie est un grand mystère qui concerne chacun de nous, qui concerne notre avenir. Marie, en effet, nous précède sur le chemin que parcourent ceux qui, à travers le baptême, ont lié leur vie à Jésus, comme Marie lia sa vie à Lui. La fête d’aujourd’hui nous fait élever notre regard vers le Ciel, elle préannonce les « cieux nouveaux et la terre nouvelle », avec la victoire du Christ ressuscité sur la mort et l’échec définitif du mal. Par conséquent, l’exultation de l’humble jeune fille de Galilée, exprimée dans le cantique du Magnificat, devient le chant de l’humanité entière, qui se réjouit de voir le Seigneur se pencher sur tous les hommes et toutes les femmes, humbles créatures, et les élever avec lui au ciel.

Le Seigneur se penche sur les humbles pour les élever, comme le proclame le cantique du Magnificat. Ce chant de Marie nous fait aussi penser à tant de situations douloureuses actuelles, en particulier aux femmes accablées par le poids de la vie et par le drame de la violence, aux femmes esclaves des abus des puissants, aux fillettes contraintes à des travaux inhumains, aux femmes forcées d’abandonner leur corps et leur esprit à la convoitise des hommes. Puisse commencer au plus tôt pour elles une vie de paix, de justice, d’amour, dans l’attente du jour où finalement elles se sentiront saisies par des mains qui ne les humilient pas, mais qui les soutiennent avec tendresse et les conduisent sur le chemin de la vie, jusqu’au ciel. Marie, une jeune fille, une femme qui a tant souffert dans sa vie, nous fait penser à ces femmes qui souffrent beaucoup. Demandons au Seigneur qu’il les conduise Lui-même par la main sur le chemin de la vie, les libérant de ces esclavages.

Nous nous adressons avec confiance à Marie, douce Reine du ciel: « Donne-nous des jours de paix, veille sur notre chemin, fais que nous voyions ton fils, remplis de la joie du Ciel » (Hymne des 2° vêpres). Pape François